Ay (Val d’)

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communauté de communes au nord de l’Ardèche, associant 8 communes et 5 900 hab. sur 14 620 ha. Le siège est à Saint-Romain-d’Ay Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Saint-Romain-d’Ay (1 250 hab., 936 ha) est à 11 km au sud d’Annonay, en trois villages: Saint-Romain le plus au nord (école); Prapérier (mairie) sur le versant gauche de l’Ay encaissé, Notre-Dame d’Ay juste au sud sur un promontoire de méandre du versant gauche de l’Ay; travaux publics DSN (30 sal.). Très étiré d’ouest en est, le finage englobe tout à l’est le château de Munas. La commune a 470 hab. de plus qu’en 1999 (+60%).

Saint-Alban-d’Ay (1 440 Saint-Albanais., 2 373 ha dont 954 de bois), 5 km SSO d’Annonay à 500 m, 4 km NO de Saint-Romain, est au pied des reliefs qui atteignent 1 191 m au Suc du Vent. Le territoire communal atteint l’Ay à 3 km au sud du village; forêt signalée du Grandbeau au sud du village, château des Rieux juste à l’est, hameaux du Mont au SE, des Chaux au sud, de Ménétrieux au NE. La commune a contenu 1 400 hab. en 1851, 740 seulement en 1968, et se peuple depuis, gagnant encore 300 hab. après 1999 (+26%). Le petit hameau de Bécuse, au SO à la limite de Satillieu, est réputé avoir été le lieu d’introduction de la pomme de terre en France, vers 1540, de la part d’un moine franciscain originaire du lieu, revenu très âgé dans sa ferme natale depuis Tolède avec des plants importés d’Amérique; on la nomma ici la truffole (et truffo dans toute l’Occitanie), apparemment par assimilation entre trifolas (la plante à trois feuilles) et l’aspect vague de truffe qu’avait l’étrange objet. Pour Olivier de Serres, «cet arbuste dit cartoufle porte fruits de même nom semblables à truffes et par d’aucuns ainsi appellés» — les Allemands en tirèrent Kartoffel.

Saint-Jeure-d’Ay (500 Saint-Jeure-d’Ois, 690 ha) est 5 km au SE de Saint-Romain sur le plateau au sud de l’Ay; étang de barrage au SE sur l’Ozon, partagé avec Cheminas; +110 hab. depuis 1999. La maison forte de Munas se voit au NE du village, au-dessus de l’Ay.

Préaux (720 Préautais, 2 233 ha) est juste au sud de Saint-Romain, 6 km ESE de Satillieu; +190 hab. (+36%) depuis 1999.

Satillieu (1 530 Satilliens, 3 282 ha dont 2 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 23 km ONO de Tournon et 14 km SSO d’Annonay, dans la vallée de l’Ay à 476 m. Le village, assez riche en maisons anciennes, «station verte de vacances», a eu quelques ateliers textiles, mais est surtout un centre de services. Son territoire occupe tout le haut bassin de l’Ay, dont on sort par les petits cols routiers de Faux (1 021 m) et Marchand (903 m). Au nord, il monte jusqu’au serre qui domine la Vocance (1 191 m au Suc de Vent). Le bourg a un collège privé, un hôtel-restaurant (La Gentilhommière, 15 sal.). Sa population s’est maintenue au-dessus de 2 000 hab. de 1800 à 1962, atteignant 2 500 en 1981, puis s’est abaissée récemment, perdant encore une centaine d’habitants après 1999.

Saint-Symphorien-de-Mahun (120 Symphoriennais, 1 932 ha dont 1 224 de bois) est un village de montagne à 6 km ONO de Satillieu dans le vallon affluent du Nant, à 675 m; il a eu près de 1 000 hab. au milieu du 19e s. Au sud du village, il conserve la maison forte de l’Hermuzière et l’église romane de Veyrines à chapiteaux sculptés, issue d’un prieuré bénédictin.

Lalouvesc (380 Louvetous, 1 053 ha dont 600 de bois) est sur les hauteurs à 11 km OSO de Satillieu, à 1 050 m. Elle a consacré un pèlerinage, une basilique de 1877, puis un musée, à saint Régis (17e s.). Elle sert aussi de station climatique. Sa population était montée à 1 250 hab. en 1866; elle a baissé de 120 hab. (-24%) après 1999.

Saint-Pierre-sur-Doux (110 hab., 2 119 ha dont 1 308 de bois), 31 km au SO d’Annonay, 23 km OSO de Saint-Romain-d’Ay, est à la porte de la Haute-Loire, à 940 m, et son territoire entier est dans le haut bassin du Doux; il monte au nord à 1 324 m et contient, sous le col du Rouvey (1 244 m), le champ de ski nordique dit de Lalouvesc; le GR 7-420 chemine sur les crêtes. Le nom de la commune fut assez longtemps Saint-Pierre-des-Macchabées, et Macheloup en 1793. Elle avait plus de 900 hab. dans les années 1840, et encore 550 en 1931, 250 en 1962.